Histoire naturelle generale et particuliere, Volume 101

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Page 114 - Ces insectes , très-communs vers le commencement du prinlëms , se troiaveut sur les fleurs. Cependant quelques auteurs prétendent avoir observé qu'ils ne se contentent pas du suc mielleux des plantes , mais qu'ils attaquent aussi les autres insectes pour s'en nourrir. Leurs habitudes sont à peu près les mêmes que celles des insectes du genre précédent : mais les malachies présentent une particularité qui est très-digne de remarque. Lorsqu'on les prend dans la main , on voit sortir des...
Page 162 - J'ai d'ailleurs vu souvent la vrillette produire ce bruit. A cet instant son corps fixé sur un. meuble en bois, une planche, une poutre,' se hausse et se baisse perpendiculairement , et le petit animal frappe avec ses mandibules, plusieurs fois de suite et rapidement, contre le plan où il est posé.
Page 265 - ... redoublement d'activité , à l'endroit où se trouve l'accroc. Le corps mort continue à s'enfoncer de plus en plus , et finit par disparoître tout à fait aux yeux de l'observateur qui a assez de patience pour tenir boa pendant une couple d'heures. On a , pour les dérouter , fixé une taupe à un bâton fiché en terre : en vain ils épuisoient toutes leurs forces , le cadavre ne baissoit point ; finalement ils s'aperçurent du tour qui leur avoit été joué , et se mirent à sous-miner...
Page 220 - Quoi qu'il eu soit , cette espèce est la plus petite de toutes. Son corps est noir; mais le dessous , les côtés du corselet sont gris. Les élytres ont deux bandes transverses et une tache, ou une autre petite bande , d'un gris un peu jaunâtre; les jambes et les tarses sont rougeâtres , caractère qui distingue bien cette espèce des précédentes.
Page 181 - ... tiroirs^ elle y forme des sillons et des canaux , comme les autres espèces font dans le bois ». Nous avons exposé , dans les généralités de la famille , les particularités que nous offrent les amours de ces insectes , et nous y avons fait connoître la cause de ce bruit singulier, semblable au battement d'u-ne montre , que l'on entend quelquefois dans l'intérieur des maisons.
Page 98 - Cette larve , que l'on pourroit regarder comme carnassière, puisqu'elle est armée de deux fortes mâchoires, se nourrit, à ce que l'on croit , de feuilles de plantes. Elle marche fort lentement et à l'aide de la partie postérieure de son corps ; dès qu'on la touche , elle retire sa tête et reste immobile. On peut facilement l'élever...
Page 262 - Sa manière de voler a quelque chose de particulier ; il serre les deux élyires tellement 3'une contre l'autre, qu'on n'en voit que le côté intérieur. La longueur de ses ailes membraneuses lui permet de voler assez lentement sans le secours de ses élytres, dont le frottement rend alors un son aigu. Au moyen de la forte odeur de musc qu'il exhale, la bonne mère nature préserve bien des renards et bien des martres de crever de faim, car en suivant cette piste ils ne manquent pas de trouver des...
Page 301 - Géer. 11 est extrêmement voisin du précédent. 11 s'en écarte par son luisant , par ses antennes , qui ont les cinq ou six derniers articles , et non pas seulement les deux du bout , bruns ; par ses points moins rapprochés , et par un plus long prolongement de la ligne lisse et longitudinale du milieu du corselet, cette ligne allant presque ici du bord postérieur à l'antérieur , près du contour des yeux ; le verd et les bords extérieurs des élytres ont encore ici quelques points enfoncés...
Page 219 - II , n° i4 , pi. i , fig. a , « bo d. Il est couvert en dessus d'écailles d'un roux jaunâtre. Le dessous du corps , les côtés du corselet , le milieu de son bord postérieur , sont gris. Les élytres ont trois bandes de cette couleur. Les pattes sont noires. — Commun sur les fleurs , en France. 4- A. DESTRUCTEUR; anthrenus musœorum. Fab. Byrrhus musœorum , vagus. Lin. — • Dermeste des cabinets. De Géer, Mém. insect. tom. IV, p. 2o3 , pi. vin, fig. ii , i2. — Oliv. Ent. tom.
Page 180 - C'est un petit ver blanc, mou, alongé, qui a six pattes petites et courtes. Sa tête est écailleuse, et se termine par deux mâchoires en forme de pinces fortes et tranchantes , qui lui servent à ronger le bois dont elle doit se nourrir , et...

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