Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle,: appliquée aux arts, à l'agriculture, à l'économie rurale et domestique, à la médecine, etc, Volume 4

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Chez Deterville, 1816 - Natural history
 

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Page 130 - L'atelier doit être d'une grandeur proportionnée à la quantité de vers qu'on veut élever, mais il vaut mieux qu'il soit plus grand que trop petit, parce que rien ne nuit plus aux vers que d'être trop pressés; il ne faut aussi avoir de vers qu'en proportion des mûriers qu'on a à sa disposition , afin de ne pas être obligé d'acheter des feui'ks, qu'on ne se procure pas toujours facilement, ce qui met les vers dans le cas de jeûner.
Page 422 - Les bucardes vivent ordinairement enfoncées dans le sable, à la proximité des côtes, excepté les espèces épineuses qui peuvent, sans cette précaution, se préserver des attaques des autres animaux marins. On peut voir dans les Observations de Réaumur sur les coquilles , insérées parmi les Mémoires de l'Académie des sciences , la manœuvre qu'elles emploient pour s'enfoncer et sortir du sable. On trouve des bucardes dans toutes les mers, et on en connoît plusieurs espèces fossiles ,...
Page 132 - ... l'abbé Sauvages a vu mourir des vers empoisonnés pour avoir mangé des feuilles arrosées avec de certaine eau de pluie, tandis que d'autre eau de pluie ne leur faisoit aucun mal ; comme il n'est pas facile de distinguer dans quel cas cette eau leur est nuisible , il faut donc avoir soin de ne leur donner que des feuilles "bien sèches. Quand la saison n'est pas humide, on peut laisser les feuilles nouvellement cueillies dans la pièce au rez-dechaussée; mais quand on craint l'humidité, il...
Page 134 - ... par l'air méphitique exhalé par les corps en putréfaction. Dès qu'on s'aperçoit que quelques vers en sont attaqués, de crainte que la maladie ne se communique aux autres, il faut les enlever et les porter dans l'infirmerie , où le changement d'air peut les remettre , lorsque la maladie a fait peu de progrès.
Page 580 - ... rare, les personnes qui veillent à leur fuite ont soin de les rassembler avec un balai qu'elles doivent avoir à la main, vers le tas où les autres se retirent, ou de les écraser avec le pied.
Page 130 - ... que la nourriture. Il faut éviter d'établir le bâtiment où on veut les élever , dans le voisinage des rivières , des ruisseaux , et sur-tout auprès des eaux stagnantes , parce que l'air n'y est pas assez pur ; ni dans le fond d'un vallon dominé par de hautes montagnes , parce que la chaleur n'y est pas égale : elle est trop foible le matin et le soir , et trop forte dans le milieu du jour. L'emplacement le plus favorable pour l'atelier, est un petit monticule où règne un grand courant...
Page 131 - ... sortent de l'œuf jusqu'à la première mue. La seconde sera l'atelier proprement dit; il peut être de vingt pieds de largeur sur quarante de longueur , et avoir au moins douze pieds d'élévation : cet atelier suffit pour loger les vers de sept onces de graines. La troisième pièce servira d'infirmerie, pour y mettre les vers malades. Sur un atelier de cette proportion , il doit y avoir quatre ouvertures ou trappes, placées près des murs, à la distance de dix pieds les unes des autres ;...
Page 138 - ... paquets , et on les place les uns auprès des autres , en appuyant le pied sur la tablette inférieure, et en pliant le sommet, en forme de demi-cercle, au dessous de la tablette supérieure, comme si on vouloit la soutenir ; le côté opposé étant garni de même , l'ensemble forme une voûte qu'on nomme cabane. Les rameaux formant la voûte seront espacés de manière que les vers puissent pénétrer sans peine entre les brins. On ne doit porter à la cabane que les vers -disposés à faire...
Page 385 - ... surtout dans les jours pluvieux ; ils s'approchent des fermes , et même des villes et des grands chemins , où ils trouvent leur nourriture sur les buissons, et jusques dans la fiente des chevaux, etc.; dans cette saison, ils sont presque aussi familiers que les moineaux (i). Leur vol est rapide ; ils se posent au moment où l'on s'y attend le moins , et presque toujours dans le plus épais du feuillage, rarement sur une branche isolée. Leur cri ordinaire est composé de sept notes, dont les...
Page 135 - ... qui les rendent foibles et languissans.. Si cette sécrétion est abondante sur les feuilles , elle s'oppose à la transpiration des vers, et au moment de la mue ils sont si foibles qu'ils ne peuvent quitter leur peau : dès qu'on s'aperçoit que les excrémens des vers sont liquides, il faut renouveler l'air de l'atelier, changer la litière, laver les feuilles qu'on a en provision, à grande eau...

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