Histoire naturelle, genérale et particulière: Quadrupèdes

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Page 262 - ... naturelle de Paris , que les doigts de cette tortue, au lieu d'être divisés, sont réunis par une peau couverte de petites écailles , de manière à n'être pas distingués les uns des autres , et à ne former qu'une patte épaisse et arrondie , au devant de laquelle leurs extrémités sont seulement indiquées par les ongles; ce qui prouve évidemment que la tortue géométrique doit être rangée dans la section des tortues terrestres. Ces ongles sont au nombre de cinq aux pieds de devant...
Page 120 - ... elle se creuse .cependant, pour hyverner, un trou profond de six ou huit pouces dans de la terre sèche , et elle y travaille quelquefois pendant un mois environ. Lacépède a écrit , d'après Detouchy , membre de l'ancienne société de Montpellier , que la tortue bourbeuse passe souvent l'hyver sans• être entièrement cachée., parce que la terre ne retombe pas toujours sur elle lorsqu'elle s'est placée au fond de son trou. Dès les premiers jours du printems elle quitte son asyle , et...
Page 60 - On rencontre aussi des caouaues dans diverses parties du golfe du Mexique, sur les côtes de la Jamaïque et même plus au nord vers la Floride. La caouane est la plus vorace; et la plus courageuse de toutes les tortues : elle se nourrit principalement de coquillages , surtout de buccins , qu'elle peut broyer trèsfacilement , selon Catesby, à l'aide de ses mâchoires robustes et très-dures. Quelquefois . on trouve sur sa carapace des serpules , des balanes et d'autres coquilles parasites, selon,...
Page 351 - Qu'on se figure, s'il est possible, l'horrible carnage qui dut avoir lieu pendant le temps que celle épaisse colonne de poissons mit à forcer le passage. Des milliers, des millions sans doute furent engloutis par les affamés crocodiles : je vis un de ceux-ci jeter hors de l'eau plusieurs grands poissons à la fois, les saisir en l'air et les briser entre ses dents ; les queues de deux ou trois grandes truites s'agitaient le long de ses lèvres et lui battaient les yeux, tandis qu'il en avalait...
Page 44 - ... et quelquefois de quatre selon Bonaterre et Schneider. Le caret est assez commun près des îles et des côtes de l'Amérique , sous la zone torride, dans la mer Atlantique; il préfère sur - tout les îles des Caïmans et d'autres petites îles de la baie de Honduras ; les côtes de laVera-Crux dans le golfe du Mexique; le nord de la Jamaïque; les côtes de Guinée et l'ocean Indien.
Page 327 - L'emportant en grandeur sur tousles animaux de son ordre, ne partageant sa subsistance ni avec le vautour , comme l'aigle , îii avec le tigre , comme le lion , il exerce une domination plus absolue que celle du lion et de l'aigle ; et il jouit d'un empire...
Page 69 - D'EAU DOUCE. Pieds ayant des doigts très -distincts, terminés presque tous par des ongles crochus. Ces doigts sont palmés dans les unes , demi - palmés ou même non palmés dans les autres. LA TORTUE MOLLE ou FEROCE. La tortue que je vais décrire, a déjà fourni le sujet de plusieurs discussions que de nouvelles observations pourront seules terminer.
Page 356 - CROCODILES. 357 de chaux et de cuivre, d'après l'analyse qui en a été faite par Vauquelin. « II paroît, dit Lacépède, par le récit des voyageurs, que les crocodiles qui vivent près de l'équateur , ne s'engourdissent dans aucun tems de l'année; mais ceux qui habitent vers les tropiques ou à des latitudes plus élevées , se retirent , lorsque le froid arrive , dans des antres profonds auprès des rivages , et y sont pendant l'hyver dans un état de torpeur.
Page 381 - Enfin , il faudra sans doute regarder aussi comme espèce nouvelle les crocodiles qui habitent dans les grandes îles de l'océan Indien , et qui paroissent y être assez nombreux. On trouve dans la grande rivière de l'île Célèbes ou Macassar ( i ) , des crocodiles tellement féroces qu'ils ne se bornent pas à faire la guerre aux poissons, car ils s'assemblent quelquefois en troupes et se cachent entre deux DES CROCODILES.
Page 31 - ... par la perte de son sang : on la tire alors dans la chaloupe ou sur le rivage. Dans quelques parties de la mer du sud , selon le voyageur Anson, un plongeur hardi se jette dans la mer , à quelque distance de l'endroit où il voit des tortues surnager endormies : il reparoît contre la tortue , et la saisit par la partie postérieure de la carapace; la tortue, ainsi enfoncée par derrière, se réveille et se soutient assez de tems sur l'eau pour qu'on puisse la prendre avec le plongeur dans...

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