Les trois règnes de la nature, Volume 1

Front Cover
Chez H. Nicolle, Giguet et Michaud, 1808 - Nature in literature - 309 pages
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 207 - Heureux qui, dans ses vers, sait, d'une voix légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère!
Page 25 - Un jour le laboureur, dans ces mêmes sillons Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille, Trouvera, plein d'effroi, des dards rongés de rouille, Verra de vieux tombeaux sous ses pas s'écrouler, Et des soldats romains les ossements rouler.
Page 9 - C'est faute de s'entendre que cette discussion dure encore. Décrire pour décrire . est une sottise; mais décrire pour rendre plus sensibles les procédés des arts et les phénomènes de la nature physique ou morale, est non seulement permis, mais nécessaire; et ce qui est nécessaire est toujours irrépréhensible. On veut ne trouver d'intérêt que dans les actions épiques ou dramatiques ; mais il est des lecteurs plus raisonnables, qu'on peut intéresser par des scènes plus calmes et des...
Page 68 - Des tablettes ailleurs étalent à la vue Des beaux esprits du temps l'innombrable cohue ; Et des journaux malins font passer les auteurs Des bravos du parterre au rire des lecteurs. Enfin , au coin du feu , nos aimables convives Vont achever du soir les heures fugitives. Autour d'eux sont placés des damiers , des cornets ; L'un se plaint d'un échec , et l'autre d'un...
Page 191 - Muses, soyez toujours mes plus chères délices: Dites-moi quelle cause éclipse dans leur cours Le clair flambeau des nuits, l'astre pompeux des jours; Pourquoi la terre tremble, et pourquoi la mer gronde ; Quel pouvoir fait enfler , fait décroître son onde ; Comment...
Page 69 - Que m'importent du nord les fougueux tourbillons? La neige, les frimas qu'un froid piquant resserre, En vain sifflent dans l'air, en vain battent la terre. Quel plaisir, entouré d'un double paravent, D'écouter la tempête et d'insulter au vent...
Page 68 - J'éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant Je corrige le feu trop rapide ou trop lent. Chaque fois que j'ai pris mes pincettes fidèles, Partent en pétillant des milliers d'étincelles; J'aime à voir s'envoler leurs légers bataillons. Que...
Page 308 - ... la tendance qui la ramène vers le pôle. Dans la suite on la chargea d'un carton divisé en trentedeux rumbs de vents, qu'on nomme la rosé des...
Page 70 - A tes songes brillants que j'aime à me livrer ! Dans ce brasier ardent qui va le dévorer, Par toi, ce chêne en feu nourrit ma rêverie ; Quelles mains l'ont planté ? quel sol fut sa patrie ? Sur les monts escarpés bravait-il l'aquilon ? Bordait-il le ruisseau ? parait-il le vallon ? Peut-être il embellit la colline que j'aime, Peut-être sous son ombre ai-je rêvé moi-même.

Bibliographic information