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1.

Glairon Mondet Sculp

Langaha de Madagascar. 5. Lezard gris

2. Lezard rembruni.

3. Lezard tupinambis.

4. Lezard galonné.

6. Lezard amciva 7. Lezard verd.

8. Prote serpentin.

ment, sur-tout dans les terres sablonneuses; les feuilles qu'ils perdent chaque année en grande quantité, amendent tellement la terre, qu'elle devient bientôt propre à recevoir des grains. Le pin maritime croît très-vite on peut le couper à douze ou quinze ans ; si on attend plus tard, le profit sera plus assuré. La vente de son bois et de sa résine est toujours très-avantageuse. On pourroit aussi semer dans quelques landes des chênes dont les espèces sont les plus communes dans le pays. Le chêne maritime de la Caroline (Voyez l'art. chêne, n° 39.) seroit très-propre à fertiliser celles de Bordeaux.

Soit qu'on veuille couvrir les landes de bois, soit qu'on les défriche pour y semer du grain, on doit auparavant égaliser la surface du sol, autant qu'il est possible, et donner un écoulement naturel aux eaux, en pratiquant des canaux ou fossés, dont les terres serviront à combler les endroits bas. Il résultera deux avantages de cette opération, elle assurera la croissance des arbres ou la réussite des grains, et, rendant l'air plus salubre, elle contribuera à maintenir la santé des habitans. (D.)

LANDE ou LANDIER, nom qu'on donne dans plusieurs endroits à l'ajonc, parce qu'il croît dans les landes. Voyez au mot AJONC. (B.)

LANERET. Voyez LANNERET. (S.)

LANG, quadrupède de la Chine, dont quelques anciens voyageurs font mention, sans dire autre chose, sinon qu'il a les jambes de devant fort longues, et celles de derrière fort courtes. (S.)

LANGAHA, Langaha, genre de reptiles de la famille des SERPENS, établi par Lacépède. Il offre pour caractère un corps revêtu antérieurement de petites écailles en dessus, de plaques en dessous, d'anneaux écailleux vers l'anus, et de petites écailles au bout. Ainsi il est VIPERE dans sa partie antérieure, AMPHISBÈNE dans son milieu, et ANGUIs à son extrémité. Voyez ces trois mots.

Bruguière, qui a observé à Madagascar la seule espèce qu'il contient, rapporte qu'elle acquiert environ trois pieds de long sur un demi-pouce de diamètre; que sa tête est garnie de sept grandes écailles, et son museau terminé par un prolongement tendineux de neuf lignes de long et revêtu de petites écailles; qu'elle a des crochets à venin; cent quatrevingts grandes plaques sous le ventre, d'autant plus longues qu'elles s'éloignent de la tête, et qui finissent par former des anneaux entiers au nombre de quarante-deux.

La couleur du langaha varie du rougeâtre au violâtre, avec

des points jaunes; ses écailles sont rhomboïdales. Les habitans de Madagascar le craignent beaucoup. Il est figuré dans l'Hist. nat. des Serpens, par Lacépède, et dans celle des Reptiles, faisant suite au Buffon, édition de Déterville. (B.) LANGHOURON. Voyez AIGRETTE. (VIEILL.)

LANGIT, Aylanthus, genre de plantes établi par Desfontaines, dont les caractères sont d'être polygame; d'avoir un calice très-petit, à cinq dents; une corolle de cinq pétales demi-tubuleux à leur base; dix étamines aux fleurs males; trois à cinq ovaires aux fleurs femelles ou hermaphrodites.

Le fruit est composé de trois à cinq capsules oblongues, membraneuses, comprimées, linguiformes, renflées dans leur milieu et monospermes.

Voyez Desfontaines, Mémoires de l'Académie de Paris, année 1786, pl. 8; l'Héritier, Stirpes, pl. 84, et Lamarck, Illustrations, pl. 859.

Ce genre ne renferme qu'un arbre, originaire de la Chine, dont les feuilles sont ailées avec impaire, et les fleurs herbacées, disposées en panicules terminales. Cet arbre, par sa grandeur, la rapidité de sa croissance, la bonté de son bois, est dans le cas d'être multiplié avantageusement en France, et on ne sauroit en conséquence trop le recommander aux cultivateurs. Il vient de boutures, de marcottes et de drageons: dernier est le meilleur. Il suffit de blesser une racine, pour que l'année suivante elle fournisse beaucoup de rejetons. Dans un terrein gras et un peu humide, on a vu de ces arbres pousser de plus d'une toise, et grossir de plusieurs pouces dans une année. Son bois est un peu cassant, mais cependant solide.

ce

moyen

Le seul inconvénient qu'ait cet arbre, c'est d'être exposé à se fendre par la gelée, et que, quoiqu'il ne périsse pas, son bois en est considérablement altéré. On dit que c'est de lui que les Chinois retirent le vernis qui rend leurs meubles si brillans; mais ce fait est plus que douteux. (Voyez au mot VERNIS.) En Europe, il ne fournit rien qui puisse le faire croire. On le nomme encore cependant, chez les jardiniers, le vernis du Japon.

Lamarck rapporte à ce genre le caju langit, figuré par Rumphius, pl. 132 du troisième volume du Jardin d'Amboine. (B.)

LANGOU, fruit d'un arbuste sarmenteux de Madagascar. Il est anguleux, et les habitans le mâchent continuellement pour se noircir les lèvres et les gencives. On ignore à quel genre cet arbuste doit être rapporté.

On donne en France le même nom au bolet du noyer,

qu'on mange dans quelques cantons. Voy. au mot BOLET. (B.) LANGOUSTE, espèce de PALINURE qui se trouve dans la Méditerranée, qu'on regarde comme un excellent manger, et qu'en conséquence on recherche beaucoup sur les tables délicates. Voyez au mot PALINUre. (B.)

LANGOUSTINES, nom donné par Latreille à une famille de crustacés, dont les caractères sont d'avoir les appendices du bout de la queue se réunissant et connivant avec la pièce terminale, pour former une autre sorte de queue en éventail; des antennes intermédiaires à pédoncules de trois articles alongés, le dernier terminé par deux très-petits filets. Cette famille renferme les genres SCYLLARE, LANGOUSTE et GALATHÉE. Voyez ces mots et le mot Crustacé. (B.)

LANGRAIEN (Lanius leucorynchos Lat., pl. enlum., n° 9, fig. 1 de l'Hist. nat. de Buffon, ordre PIES, genre de la PIE-GRIECHE. Voyez ces mots.). La tête, la gorge, le dessus du corps, les couvertures supérieures des ailes, les pennes de la queue et les pieds sont noirâtres ; le croupion, la poitrine, le reste du dessous du corps et les couvertures de la queue sont blancs; le bec est d'un gris blanchâtre, et garni base de petits poils noirs et roides; longueur, sept pouces.

sa

Cet oiseau est la pie-grièche de Manille de Brisson; mais Buffon pense qu'il est mal-à-propos rapporté à ce genre, parce qu'il en diffère par un caractère essentiel, ayant les ailes, lorsqu'elles sont pliées, aussi longues que la queue, tandis que les pie-grièches ont les ailes beaucoup plus courtes à proportion. (VIEILL.)

LANGUARD, ou TIRE-LANGUE, noms vulgaires du torcol, en Provence. Voyez TORCOL. (S.)

LANGUE. Tout le monde connoît cette partie de la bouche destinée à la sensation du goût. C'est un organe oblong, applati et mobile dans l'homme et la plupart des quadrupèdes; sa surface supérieure est couverte de papilles nerveuses trèssensibles aux saveurs, La langue des roussettes, des lions et des chats est parsemée de petites pointes cornées qui se retournent vers la gorge: aussi ces animaux écorchent en lèchant.

La langue des oiseaux est cartilagineuse et communément pointue: dans les perroquets, elle est arrondie; dans les toucans, ses bords sont découpés en barbes de plumes. La langue des reptiles est souvent bifurquée et demi-cartilagineuse; mais elle ne peut pas piquer, comme on le croit vulgairement. Dans le crocodile elle est fort courte, ce qui a fait penser qu'il n'en avoit point; celle des caméléons est ronde, extensible comme celle des oiseaux du genre des pics. La plupart des

reptiles ont leur langue couverte d'une humeur gluante, avec laquelle ils empatent les insectes. Le tamanoir et les fourmiliers, espèces de quadrupedes, ont aussi des langues alongées, cylindriques et gluantes, qu'ils insinuent au milieu des fourmilières.

Chez les poissons, la langue est ordinairement petite, et quelquefois garnie de petites dents vers la gorge, afin de diviser la chair de leur proie. Chez les mollusques, la langue est de diverses formes; c'est une trompe chez les buccins, les tarets, &c. Dans les insectes, la langue est quelquefois une ou plusieurs soies piquantes, comme chez les punaises, ou une proboscide, &c. Les vers ne paroissent avoir aucune langue, de même que les zoophytes; cependant tous les animaux sont pourvus du sens du Goût. Voyez ce mot.

Nous parlons du langage à l'article Voix, et des principales langues à l'article HOMME. (V.)

LANGUE, Lingua. Les entomologistes donnent ce nom à la trompe roulée en spirale, et formée de deux pièces pareillement roulées, que l'on remarque dans les papillons, les sphinx, les bombix, les phalènes, et en général dans tous les insectes de l'ordre des LÉPIDOPTÈRES. On le donne aussi à la languette ou lèvre inférieure des hyménoptères, qui est tantôt large, évasée et très-obtuse, comme dans les tenthrèdes, les guêpes, &c.; tantôt filiforme, très-alongée, ou triangulaire et pointue, comme dans les abeilles et les andrènes. Voyez au mot LANGUETTE, et sur-tout l'article BOUCHE. (O.)

LANGUE DE CERF ou DE BŒUF, noms vulgaires de la doradille scolopendre. Voyez au mot DORADILLE. (B.) LANGUE DE CHAT. C'est, dans quelques contrées, le nom du BIDENT TRIPARTITE. Voyez ce mot. (B.)

LANGUE DE CHAT, nom que les marchands donnent à une espèce de telline, figurée dans Gualtiéri, tab. 76, B. C'est le tellina linguafelis de Linn. Voy. au mot TELLINE. (B.) LANGUE DE CHEVAL. On nomme ainsi le FRAGON A LANGUETTE. Voyez ce mot. (B.)

LANGUE DE CHIEN. Appellation commune de la CYNOGLOSSE VULGAIRE. Voyez ce mot. (B.)

LANGUE D'OR. C'est celui que les marchands donnent à la TELLINE FOLIACÉE, figurée pl. 22, lettre E, de la Conchyliologie de Dargenville. (B.)

LANGUE DE SERPENT. C'est l'OPHIOGLOSSE VULGAIRE. Voyez ce mot. (B.)

LANGUE DE SERPENT PÉTRIFIÉE. Quelques charlatans ont donné ce nom à des dents de requin, sur-tout à

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