Dictionnaire classique d'histoire naturelle,

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Rey et Gravier, libraires-éditeurs, quai des Augustins, no 55; Baudoin Frères, libraires-éditeurs, imprimeurs de la Société d'histoire naturelle, rue de Vaugirard, no 36., 1827 - Animals
 

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Popular passages

Page 269 - On ne prend jamais de pongos en vie, parce qu'ils sont si robustes, que dix hommes ne suffiraient pas pour les arrêter ; mais les nègres en prennent quantité de jeunes après avoir tué la mère, au corps de laquelle le...
Page 488 - ESPÈCE. conservons à ce poisson le nom générique qui lui a été donné par Commerson , dans les manuscrits duquel nous avons trouvé la description et la figure de ce thoracin.
Page 345 - Les carriers inlelligcns évitent soigneusement les pulls naturels ; quand ils en rencontrent ils les tournent, et s'ils ne le peuvent, ils les murent ou leur conservent une sorte d'encaissement. Lorsque par malheur ou par nécessité ils les ont mis à nu , de manière à redouter un...
Page 264 - Cuvier , toutes les actions auxquelles leur organisation ne s'oppose pas, ce qui résulte de leur confiance , de leur docilité, et de la grande facilité de leur conception. Dès la première tentative , ils comprennent ce qu'on leur demande , c'est-à-dire qu'après avoir fait l'action pour laquelle on vient de les guider, ils savent qu'ils doivent la faire...
Page 264 - ... il ne pense pas. Y at-il une preuve plus évidente que la matière seule, quoique parfaitement organisée , ne peut produire ni la pensée , ni la parole qui en est le signe , à moins qu'elle ne soit animée par un principe supérieur.
Page 439 - Fourmis montent dessus en foule, et, dès qu'elle en est bien couverte, il la retire et les gobe toutes : ce jeu recommence plusieurs fois et jusqu'à ce qu'il soit rassasié. Afin de lui procurer plus aisément cette nourriture, la nature toute sage a fait en sorte que la partie supérieure de cette langue, qui doit recevoir les Fourmis , est toujours couverte et comme enduite d'une...
Page 16 - Mais quelle est la puissance qui détermine la succion des racines? Les lois ordinaires de la physique et de la mécanique sont insuffisantes pour expliquer un semblable phénomène. La force extraordinaire avec laquelle s'opère cette absorption ne peut être conçue d'une manière satisfaisante qu'en admettant une puissance , une énergie vitale , inhérente au tissu même des Végétaux, et déterminant par son influence , dont la nature nous est entièrement inconnue , tous les phénomènes sensibles...
Page 619 - Meuves ou des marais, les palmipèdes ne les quittent que pour se retirer sur les rives qui les baignent, et dont ils s'écartent bien rarement pour se hasarder dans l'intérieur des terres; il en est même qui n'y pénètrent jamais; vivant presque continuellement à la surface des eaux, ils ne viennent à terre que pour y déposer leurs œufs et les couver. Les uns sont doués de la faculté de voler et de nager avec une égale vitesse, d'autres plongent et nagent avec la même facilité entre...
Page 439 - ... arracher. Lorsqu'il a faim , il va chercher une fourmilière. Dès qu'il a fait cette bonne trouvaille, il regarde tout autour de lui pour voir si tout est tranquille , et s'il n'ya point de danger : il ne mange jamais sans avoir pris cette précaution; alors il se couche, et plaçant...
Page 264 - ... verre , à manger avec une fourchette ou une cuiller, à se servir d'une serviette. Ils se tiennent à table comme un domestique derrière leur maître , et l'on assure même qu'ils versent à boire, donnent des assiettes, etc.« Comment se fait-il que l'excellent observateur dont nous venons de transcrire quelques lignes , ajoute que toutes ces choses ne sont pourtant pas des actes de raisonnement , et qu'on pourrait les apprendre à des Chiens seulement avec un peu plus de peine.

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